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un site utilisant unblog.fr articles récents « abolir la prison » sur les ondes de radio c-lab revue « lien social », no 1253 [extraits] « de la domination » [extrait] « emprisonner et surveiller » a paraître : « libre et condamné » catégories non classé commentaires récents 우리카지노 dans un colloque sur la question pénale player ntc33 dans un colloque sur la question pénale leonie dans un colloque sur la question pénale benny dans un colloque sur la question pénale maurice armand dans réfléchir sur la contrainte pénale visiteurs il y a 1 visiteur en ligne « abolir la prison » sur les ondes de radio c-lab 26 juin, 2019, 22 h 52 min classé dans : non classé chers amis, chers collègues, c’est avec plaisir que je viens partager avec vous ici un entretien que l’occasion m’a été fournie de donner dernièrement à l’équipe de la radio c-lab, consécutivement à la publication de mon livre abolir la prison. l’indispensable réforme pénale , éditions libre et solidaire, 2018. cet entretien fait suite à la série de reportages que la radio a consacrée à la question dite des « familles sous écrou », et, par conséquent, à l’impact d’une incarcération sur les proches des personnes détenues. voici le lien vers l’enregistrement radiophonique : https://www.c-lab.fr/article/social/familles-sous-ecrou-bonus.html très positivement et chaleureusement. 0 commentaires -- revue « lien social », no 1253 15 juin, 2019, 13 h 07 min classé dans : non classé chers amis, chers collègues, par ce post, permettez-moi de venir partager avec vous l’annonce de la parution du nouveau numéro de la revue lien social (numéro 1253, du 11 juin 2019), auquel j’ai eu le vif plaisir de participer par la publication de l’article « le contrôle social : un facteur d’enfermement ? » (cf., la rubrique « matière à pensées »). pour obtenir éventuellement plus de détails sur ce numéro ou vous le procurer, vous avez la possibilité de consulter ce lien à partir duquel il vous sera facile d’accéder à son sommaire, en le déroulant : https://www.lien-social.com/-1253- je profite de nos échanges de ce jour pour vous souhaiter un bien agréable week-end et adresser une joyeuse fête des pères aux papas chanceux. très cordialement, tony ferri. philosophe, docteur en philosophie, chercheur au gerphau, conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation, auteur. 0 commentaires -- [extraits] « de la domination » 10 juin, 2019, 15 h 58 min classé dans : non classé chers amis, chers collègues, c’est avec plaisir que je viens partager avec vous ici deux extraits du livre de la domination , écrit avec le biologiste et mon ami thierry lodé, et publié chez libre et solidaire, en 2017. ces passages sont extraits du chapitre 5 portant sur la question de l’autorité, où il est examiné, d’une part, le fait que l’exercice de cette autorité ne soit pas forcément hiérarchique en la nature (contrairement à ce que l’on peut croire spontanément ou naïvement), et, d’autre part, le fait que les animaux s’organisent socialement sur un schéma beaucoup plus souvent matriarcal que patriarcal (là encore, par opposition à bien des idées reçues). bien chaleureusement. « ainsi, chez les animaux, les mécanismes de prise de décision révèlent que l’autorité naturelle ne semble reposer ni sur une puissance ni sur une contrainte, ni même sur une forme manipulatrice de persuasion. elle apparaît juste issue de la volonté générale du groupe, plus ou moins médiatisée par une matriarche dépositaire de l’expérience acquise de la troupe. dès lors, la démarche qui entend faire de l’autorité un pouvoir exercé naturellement à travers un rôle social est clairement une imposture. peu importe qu’elle prétende dériver d’un talent naturel, de l’argent, de la légalité politique ou de normes établies, la domination n’a de puissance que dans la double illusion de celui qui use de son ascendant momentané et de celui qui la sacralise. comme le remarquait si pertinemment la boétie il y a quelques siècles, si l’habitude la fonde, tous peuvent bien idolâtrer leur tyran et croire en sa réalité naturelle. la modernité du texte de la boétie tient à ce qu’il décrit combien la figure la plus commune de la domination reposait sur l’illusion d’une autorité naturelle ». (cf., de la domination. essai sur les falsifications du pouvoir , paris, éditions libre et solidaire, 2017, p. 79-80). « dans le cas des éléphants, le troupeau, qui se réunit autour d’éléphanteaux et de jeunes adultes, est généralement emmené par les femelles. là encore, ce n’est pas forcément la même femelle ou ‘matriarche’, à savoir la femelle la plus âgée et la plus expérimentée, qui conserve le rôle de guide de la harde. tout semble concourir à montrer, au contraire, qu’on a affaire, au sein du groupe, à un partage des tâches, même si certaines femelles apparaissent mieux indiquées que d’autres pour assurer les tâches les plus sérieuses, comme celle relative à la satisfaction du besoin de se nourrir. il se peut que plusieurs meneuses se manifestent et que le troupeau décide de suivre l’une d’entre elles plutôt qu’une autre. de toute manière, c’est seulement par un partage régulier des connaissances que les éléphants peuvent voir émerger une nouvelle meneuse à la mort de l’ancienne matriarche ». (cf., de la domination. essai sur les falsifications du pouvoir , op. cit. , p. 76-77). site des éditions libre et solidaire : https://libre-solidaire.fr/de-la-domination 0 commentaires -- [extrait] « emprisonner et surveiller » 8 juin, 2019, 11 h 39 min classé dans : non classé chers amis, chers collègues, voici, ci-dessous, pour partage, un extrait du livre emprisonner et surveiller , paru en 2016, aux éditions bréal, portant sur l’aspect organisationnel et architectural de la prison. bon week-end ! très cordialement . [extrait] tony ferri, emprisonner et surveiller. vers la normalisation du placement sous surveillance électronique ?, paris, bréal, 2016, p. 71-74 : « la clôture des prisons empêche la pénétration de tout élément extérieur, à commencer par la lumière naturelle. dans les prisons modernes, au niveau des postes d’information et de contrôle où campent les surveillants qui vérifient tout particulièrement les entrées, les sorties et les mouvements des détenus, et qui ont la responsabilité de veiller à ce qu’aucun prisonnier ne manque à l’appel au sein du quartier où ils se trouvent, on observe la présence d’une lumière artificielle et agressive. l’éclairage y est diffus et permanent à l’aide d’ampoules ou de spots de couleur blanchâtre ou jaunâtre. la nature même du poste de contrôle, qui doit être, du moins en théorie, fermé, afin d’alerter plus efficacement la hiérarchie en cas de problème ou d’anomalie, implique qu’il soit moins éclairé que l’espace qui le jouxte immédiatement et qui l’entoure. les lampes sont fortement braquées sur le carrefour où est placé le poste d’information et de contrôle, puisque c’est obligatoirement ce carrefour que doivent emprunter les détenus lorsqu’ils sont autorisés à quitter le quartier pour se rendre à un autre endroit de l’établissement, comme, par exemple, dans les ateliers, au parloir ou au service médical. la lumière diffuse et continue qui est placée au centre du quartier tranche avec une lumière plus tamisée au niveau des couloirs. la présence de quelques fenêtres sur les parois des couloirs laisse s’introduire une lumière naturelle en réalité peu efficace, compte tenu du fait qu’elles possèdent des barreaux et qu’elles ne sont pas suffisamment larges au regard de l’imposante masse de la structure. de sorte qu’il est facile de comprendre que le système de l’éclairage est interne à l’établissement et incorporé à son architecture même qui ne laisse que peu de place à la pénétration d’une large lumière naturelle directe. le rayonnement de la lumière naturelle, qui est timide en détention, n’y est jamais vertical ou zénithal. cette lumière s’infiltre par les fenêtres qui apparaissent comme de maigres interstices vis-à-vis de l’épais sarcophage. à cette absence de lumière n